[1824] • JUAN PABLO II (1978-2005) • IMPORTANCIA DE LA FAMILIA EN LA PASTORAL VOCACIONAL
Del Discurso Je suis heureux, a los Obispos de la región del Este de Francia, en la visita ad limina, 22 marzo 1997
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El papel de la familia y de los sacerdotes
4. En este campo, la familia tiene un papel específico que desempeñar. Los jóvenes aprenden ante todo de sus padres las primeras nociones de la fe, el camino de la oración y la práctica de las virtudes. Del mismo modo, la disponibilidad a responder a una vocación particular viene de la disposición filial de un corazón que quiere cumplir la voluntad del Señor y sabe que Cristo tiene palabras de vida eterna (cf. Jn 6, 68). Algunas familias pueden sentirse preocupadas al ver que sus jóvenes se comprometen en el seguimiento de Cristo, particularmente en un mundo donde la vida cristiana no representa un valor social atractivo. Sin embargo, invito a los padres a dirigir una mirada de fe al futuro de sus hijos y a ayudar a los jóvenes a realizar libremente su vocación; así serán felices en la vida, pues el Señor da a quienes elige la fuerza y los recursos espirituales necesarios para superar las dificultades. La entrega total de sí al Señor y a la Iglesia es fuente de alegría y “síntesis de la caridad pastoral” (Pastores dabo vobis, 23). Exhorto a los fieles laicos a comprometerse en la pastoral de las vocaciones y a sostener a los jóvenes que muestran deseos de consagrarse al servicio de la Iglesia; afortunadamente, algunos laicos ya participan en las actividades de los servicios diocesanos de vocaciones, pero no debe ser únicamente preocupación de unas pocas personas.
En esta perspectiva, es importante que, en el seno de las comunidades cristianas, se reconozca claramente el lugar del sacerdote y el de las personas consagradas. En particular, todos deben recordar que la vida eclesial no puede existir sin la presencia del sacerdote, que actúa en nombre de Cristo, Cabeza de la Iglesia, y que, en su nombre, reúne al pueblo en torno a la mesa del Señor y le transmite el perdón de los pecados. De igual modo, la ausencia de personas consagradas, contemplativas o de vida activa, puede hacer que se olvide que el compromiso por el reino de los cielos es el aspecto primordial de toda vida cristiana. Es evidente que si los jóvenes no tienen contactos personales con sacerdotes o personas consagradas, y si no perciben la misión específica de cada uno, les resultará difícil pensar en escoger este tipo de compromiso.
[OR (e.c.) 11.IV.1997, 5]
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4. Dans ce domaine, la famille a un rôle spécifique à remplir. Les jeunes apprennent d’abord de leurs parents les premières notions de la foi, le chemin de la prière et la pratique des vertus. De même, la disponibilité à répondre à une vocation particulière vient de la disposition filiale d’un cœur qui veut faire la volonté du Seigneur et qui sait que le Christ a les paroles de la vie éternelle (cf. Jn 6, 68). Des familles peuvent être inquiètes de voir leurs jeunes s’engager à la suite du Christ, particulièrement dans un monde où la vie chrétienne ne représente pas une valeur sociale attrayante. J’invite cependant les parents à porter sur‘avenir de leurs enfants un regard de foi, à aider les jeunes à réaliser librement leur vocation; c’est à ce prix qu’ils seront heureux dans l’existence, car le Seigneur donne à ceux qu’il choisit la force et les ressources spirituelles nécessaires pour surmonter les difficultés. Le don total de soi au Seigneur et à l’Église est source de joie et “sommet de la charité pastorale” (Pastores dabo vobis, n. 23). J’exhorte les fidèles laïcs à s’engager dans la pastorale des vocations et à soutenir les jeunes qui manifestent des dispositions à se consacrer au service de l’Église; certains laïcs participent déjà heureusement aux activités des services diocésains des vocations, mais cela ne doit pas rester la préoccupation de quelques-uns seulement.
Dans cette perspective, il est important que, au sein des communautés chrétiennes, soient clairement reconnues la place du prêtre et celle des personnes consacrées. En particulier, tous doivent se rappeler que la vie ecclésiale ne peut exister sans la présence du prêtre, qui agit au nom du Christ, Tête de l’Église, et qui, en son nom, rassemble le peuple autour de la table du Seigneur et lui transmet le pardon des péchés. De même, l’absence de personnes consacrées, contemplatives ou de vie active, peut faire oublier que l’engagement pour le Royaume des cieux est l’aspect primordial de toute vie chrétienne. Il est clair que si les jeunes n’ont pas des contacts personnels avec des prêtres ou des personnes consacrées, et s’ils ne perçoivent pas la mission spécifique de chacun, il leur sera difficile d’envisager eux-mêmes un tel engagement.
[OR 23.III.1997, 4]